Nous avions bien conscience de ce Ă quoi nous nous engagions en rĂ©servant dans cette chaĂźne, mais force est de constater que certains manquements sont tout simplement inacceptables. Pour un sĂ©jour de cinq nuits, lâexpĂ©rience sâest avĂ©rĂ©e ĂȘtre une suite de dĂ©convenues.
DĂšs le dĂ©part, la premiĂšre dĂ©ception est survenue avec la carte dâaccĂšs : elle a fonctionnĂ© une seule fois, puis, semble-t-il en raison dâun problĂšme de batterie, elle sâest rĂ©vĂ©lĂ©e dĂ©faillante. On mâa alors annoncĂ© quâon changerait de chambre, promesse qui nâa jamais Ă©tĂ© tenue. ConsĂ©quence : jâai dĂ» solliciter chaque soir lâaide du personnel pour me faire ouvrir la porte, avec en prime un commentaire dĂ©sinvolte du type « heureusement que vous ĂȘtes au rez-de-chaussĂ©e ». Ce dĂ©sagrĂ©ment a perdurĂ© jusquâĂ 21h30, au-delĂ duquel il fallait se rabattre sur le service du Campanil.
Mon emploi du temps imprĂ©visible mâa amenĂ© Ă revenir tard, Ă deux reprises au cours de la mĂȘme soirĂ©e. La premiĂšre fois, lâagent du Campanil a simplement rĂ©agi par un « Je vous ouvre, et basta », un comportement qui, bien que sec, Ă©tait acceptable compte tenu des circonstances. La deuxiĂšme fois, la situation a Ă©tĂ© encore plus frustrante : la porte Ă©tait fermĂ©e, jâai sonnĂ© et attendu cinq minutes sans rĂ©sultat. En dĂ©cidant de faire le tour, je suis tombĂ© sur trois individus sur la terrasse. En leur demandant sâils appartenaient au personnel de lâhĂŽtel, jâai eu droit Ă un bref « Ben ou